Ayant illustré notre vision du Web ouvert, nous voudrions aussi fournir quelques gestes pratiques que vous pouvez effectuer vous-même. Les dix étapes suivantes vont des plus simples aux plus complexes ou techniques.
Installez une version récente des navigateurs Firefox ou Chromium. Ils sont gratuits, libres, et font la promotion des standards ouverts. Sans eux, le Web ouvert serait nettement amoindri. Si vous gardez votre navigateur à jour, cela permettra aux développeurs qui créent les outils du Web ouvert d’accélérer les évolutions positives.
Allez à l'adresse http://www.mozilla.org/firefox ou http://www.chromium.org et téléchargez-les tout chauds sortant du four.
Après avoir installé un navigateur libre, jetez un coup d’œil aux possibilités d'amélioration suivantes, et découvrez-en encore davantage :
Si vous ne vous êtes pas encore inscrit, réfléchissez-y à deux fois. Si vous êtes déjà inscrit, interrogez-vous. Nous ne prônons pas un bannissement systématique ; nous voulons juste vous rappeler que vous avez le choix.
Dans le système de menus de Facebook, l'on vous invite à « désactiver » plutôt qu'à supprimer votre compte. Cela gèle votre compte mais vous permet de revenir plus tard, et de ce fait retient toutes vos informations.
Cependant, si vous voulez vraiment en sortir, le formulaire pour supprimer votre compte existe, à l'adresse suivante :
https://www.facebook.com/help/contact.php?show_form=delete_account
Gardez à l'esprit que si vous le faites, vous devrez éviter d'utiliser Facebook ou tout service web intégrant Facebook pendant 14 jours, sans quoi votre compte ne sera pas supprimé.
Pourquoi ne pas diffuser les informations de ce guide autour de vous ? Beaucoup de travail a déjà été effectué en ce sens, et il existe de nombreuses ressources dont on peut se servir pour faire passer le mot. Vous pouvez écrire sur votre blog, envoyer des emails pour faire connaître des logiciels ou des projets qui vous ont été utiles. Vous pouvez vous élever publiquement contre les tentatives de rendre le Web fermé. Servez-vous de tous les moyens, de tous les canaux possibles.
Le site de Mozilla Drumbeat, http://www.drumbeat.org mérite le détour : il répertorie et soutient de nombreux projets du Web ouvert. Il sert également à diffuser les idées et technologies à la base du Web ouvert.
Il n'est pas indispensable d'avoir un système d'exploitation libre pour utiliser des logiciels libres : pour effectuer toutes sortes de tâches, vous trouverez des logiciels utiles que vous n'avez besoin ni de payer ni de pirater. Cependant il peut parfois être épuisant de tester divers logiciels pour en découvrir toute l'utilité : la quantité et la richesse des logiciels libres est à la fois un avantage et un inconvénient.
Le site des FLOSS Manuals, http://fr.flossmanuals.net est un bon point de départ, il vous présentera des logiciels adaptés à vos besoins et vous expliquera comment les utiliser.
http://www.opensourcemac.org est également une ressource très utile qui dresse la liste des logiciels libres pour les ordinateurs Mac (sous OS X). Voyez ici l'équivalent pour Windows : http://opensourcewindows.org.
Mais la référence francophone la plus riche en suggestions sur le logiciel libre est Framasoft3 qui répertorie et promeut les logiciels et la culture libres.
Status.net est un service de microblog, similaire à Twitter. Il est décentralisé et libre, ce qui signifie que vous pouvez faire tourner votre propre installation de status.net
Si ne souhaitez pas installer votre propre status.net, vous pouvez obtenir un compte sur http://identi.ca ou regarder dans la liste des services disponibles chez http://status.net.
Status.net présente d'autres fonctionnalités sympathiques :
Status.net permet d'exporter facilement les messages vers Twitter ou Facebook, ce qui permet de syndiquer vos mises à jour. Cela peut vous permettre de migrer en douceur si vous ne voulez pas abandonner complètement Twitter ou Facebook.
Cela peut également être utile si vous voulez poster des informations sensibles sur votre compte, organiser des manifestations ou toute autre situation où l'anonymat est recommandé.
Pour publier son site web dans différentes langues, le plus facile est de choisir un système de gestion de contenu (CMS) qui prend en charge la localisation. Sous ce terme sont regroupées la traduction et toutes les adaptations nécessaires (par exemple remplacer des images) pour être intelligible par des publics de diverses parties du monde.
Voici un très bon manuel sur les outils libres de traduction : http://fr.flossmanuals.net/opentranslationtools.
Installer un système d'exploitation libre est un moment significatif de votre engagement dans la lutte pour le Web ouvert. Certains vous conseilleront de faire vos premiers pas avec un système d'exploitation qui configure le plus de choses pour vous et marche « tout seul ». Ubuntu est aujourd'hui de loin le plus répandu des systèmes d'exploitation basés sur Linux.
Vous pouvez demander à Ubuntu de vous envoyer un CD d'installation, mais la plupart des gens téléchargent gratuitement le CD depuis http://ubuntu-fr.org/telechargement et gravent leur propre copie. En démarrant le CD, ce dernier va lancer un programme qui va vous aider à installer Ubuntu sur votre ordinateur. Si Windows est déjà installé dessus, vous avez l'option d'essayer les deux systèmes en cohabitation, aussi connue sous le nom de « double boot » (double démarrage). Vous avez ainsi l'opportunité de déterminer quel est le système d'exploitation que vous préférez. Que le duel commence.
http://p2pu.org/webcraft est un excellent projet qui peut vous aider à franchir les étapes menant à la création de sites web. Son nom est the School of Webcraft4 , un projet qui a pour but de fournir des formations pour le développement web qui sont libres, ouvertes, et accessibles.
Le Cybliothécaire est un bibliothécaire du cyberespace. Son but est de rendre les connaissances les plus ouvertes possibles en exploitant le Web. Ses armes sont des wikis et ses alliés des moteurs de recherche. Si vous souhaitez répandre la cause d'un Web répertoire universel, vous pouvez essayer d'utiliser des formats lisibles par une machine afin que vos données puissent entrer dans le Web sémantique. Ce dernier a la capacité d'agir en tant que service d'index du Web, jusqu'ici inexistant
Le Web sémantique est un concept développé depuis un certain temps, mais il semble néanmoins encore fuyant. http://wiki.creativecommons.org/Metadata [en] nous fournit une définition :
Le Web sémantique est la partie du Web disponible en RDF5 . Il repose sur l'idée que lorsque assez de pages comporteront de telles métadonnées, les développeurs pourront construire des outils qui en tireront avantage. Le RDF peut également servir à créer des moteurs de recherche plus puissants.
Les technologies du Web sémantique sont également désignées sous le terme plus explicite de « Web des données » (Linked Data en anglais).
Les versions récentes du célèbre système de publication Drupal prennent en charge le RDF par défaut, ce qui est un grand pas en avant dans ce combat.
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